Coaching parental Lyon : Confidentialité des enfants. Un jour à la garderie, une petite fille a dit à une voisine sur le canapé qui voulait toucher son nombril : « Ne le touche pas, c’est mon corps ».
Elle n’a que 3 ans, sait qu’ELLE l’est et comprend la différence entre son corps et celui des autres. Elle comprend le concept d’intimité. Ce n’est pas facile pour un enfant d’être partial, et ce n’est pas facile à moins que vous ne l’aidiez à le réaliser dès le départ.
Coaching parental Lyon : Comment aider les enfants à développer l’intimité?
Pour comprendre cela, revenons au début.
Il est venu au monde nu. Il est entouré d’un fluide, d’un corps qui n’est pas le sien, et il est né nu.
Ensuite, ses parents selon certaines expert en parentalité et éducation positive a Lyon, l’ont recouvert d’une couche pour qu’il se sente confiné et qu’il n’ait pas froid. Il ne connaît pas les yeux des autres et il ne connaît pas la pudeur.
Pendant les premiers mois de sa vie, il ne savait même pas que c’était son corps. Pour lui, son corps et celui de sa mère ne font qu’un. Puis, vers 7-8 mois, il sait qu’il l’est et qu’elle l’est. Il sait si on le lui explique, si on utilise des mots pour différencier les corps : le corps de la mère, son intimité, et le corps de l’enfant et son intimité.
Coaching parental Lyon : Qu’est-ce que la confidentialité des enfants ?
Premièrement, l’intimité est quelque chose que nous gardons secret pour nous-mêmes, quelque chose que nous décidons de ne pas montrer ou de ne pas dire à propos de l’autre. L’intimité est ce qui se passe dans la salle de bain, les toilettes, la chambre.
Enfin, est-ce que ça marche pour tout le monde ou juste pour les adultes ?
En effet, que fait ce pot au milieu du salon ? Pourquoi 5 personnes regardent-elles l’érythème fessier de ce tout-petit à la crèche ? Et ce gamin qu’on a filmé jour et nuit ? Qu’en est-il du parent qui veut que son enfant laisse la porte de la salle de bain ouverte ? N’a-t-il pas droit à la vie privée ?
Notre rôle est crucial. Parce que nous l’aiderons à construire son espace, il connaîtra ses limites, et ensuite il respectera l’espace et l’intimité de l’autre. Cette limite ne peut venir de lui. Cela doit venir de nous. Le « non, c’est mon corps » qu’il ne sait pas dire, c’est à nous de le garder en tête. Il est de notre responsabilité de l’aider à définir son espace, sa carapace physique, son intégrité présente et future.
Comment l’aider à mieux protéger sa vie privée ?
Pour l’aider, n’attendez pas que votre enfant fasse preuve d’humilité, généralement vers 4 ans. Faites-le dès la naissance. Mais que faire?
- Tout d’abord, veillez, dès le départ, à utiliser les bons mots pour les différentes parties de son corps lors de l’allaitement. Il est une présence pas une poupée, écrivant des mots sur les gestes que vous faites.
- Son corps lui appartient, il a le droit de ne pas le vouloir, de ne pas aimer les bisous, guilis. A vous d’expliquer à tante Josiane.
- Surveillez votre bébé et si vous vous sentez mal à l’aise dans les bras de cette même tante, soyez respectueux et reprenez-le. Il n’est pas d’accord avec cette morsure, et il a raison. Elle peut être contrariée, mais elle s’en remettra et votre enfant vous remerciera.
- Si cela vous dérange, ne vous promenez pas nu devant lui. La nudité n’est pas taboue, mais fait partie de l’intimité.
- De plus, voir un corps d’adulte nu peut impressionner un enfant. Oui, on lui a bien dit qu’il était un garçon, mais quand il a vu son père, son sexe lui a semblé encore très différent et impressionnant.
- S’il ne veut pas se déshabiller devant vous, respectez-le, ne le forcez pas et dites à tout le monde autour de vous qu’il n’aime pas ça (enseignants, grands-parents)
en conclusion
Quand on parle de l’importance du consentement et du respect du corps des autres, commençons par le corps de nos enfants. C’est notre rôle de parents, d’éducateurs et d’adultes. Soyez également attentif à ce que nous présentons sur les réseaux sociaux.
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